Ne jamais dire jamais


"Il ne faut jamais dire jamais". Voilà un proverbe inspirant. Quand j'ai écrit mon article de blog "Mon défi impossible : finir mon roman en 3 mois !", je me suis montrée on ne peut plus catégorique : non, je ne passerais pas par la case "Auto-édition". Une fois mon premier roman terminé, je souhaitais l’envoyer à différentes maisons d'édition, attendre leur réponse, et continuer mon petit bonhomme de chemin tranquillement. Oui mais voilà, de l'eau a coulé sous les ponts depuis et j'ai tout simplement changé d'avis. Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi.





  • Je n'ai pas fait de choix. Il s'est imposé à moi.
Le 29 mai 2018, je mettais un point final à mon premier roman. Le cœur rempli d'émotions et d'enthousiasme, je pensais que ma route était tracée. Dès la semaine suivante, je commençais les premières corrections et faisais la liste des maisons éditant des romans à suspense, mon genre de prédilection. J'ignorais que rien n'allait se passer comme prévu.




Je ne sais comment expliquer la léthargie qui s'est emparée de moi à la fin des corrections. Je n'avais plus envie d'entendre parler de maison d'édition. Je lisais les témoignages d'apprentis auteurs sur les forums, consultais les publications de la ligue des auteurs indépendants, dévorais les nombreuses plaintes de Samantha Bailly, auteure vivant de sa plume, qui n'en finissait plus de remettre en cause le statut misérable des écrivains professionnels. La peur, ou tout simplement le manque d'envie d'appartenir à ce monde là, s'est fait jour en moi. J'ai été tout simplement découragée par ce que je lisais. Une petite voix dans ma tête me répétait : "Ce monde n'est peut-être pas fait pour toi".

  • Une autre possibilité existe-t-elle ?
Une fois cette décision prise, je restais là, mon manuscrit à la main. Je rangeais la liste des maisons d'édition traditionnelle sans avoir effectué le moindre envoi. Malgré tout, l'envie de faire vivre mon livre était toujours bien présente. Je continuais à partager des articles de conseil d'écriture sur mon blog et échangeais régulièrement avec la communauté d'auteurs sur Twitter. Deux figures emblématiques de l'auto-édition retinrent mon attention : Audrey Martinez, une auteure niçoise connaissant un beau succès dans le monde de l'auto-édition et Isabelle Morot-Sir, une auteure globe-trotteuse d'origine arlésienne vivant à Prague, qui avait déjà vingt ouvrages à son actif. 

Leur enthousiasme et leur épanouissement d'écrivaines auto-éditées transpiraient dans chaque post laissé sur les réseaux sociaux. Existait-il donc une autre possibilité de faire vivre mes mots, mes écrits ? Une autre voie se dessinait devant moi, et une rencontre allait tout changer.

  • La rencontre avec des auteurs de ma région. 
En attendant de prendre ma décision, je scrutais dans les journaux chaque séance de dédicace. Je me rendais dans des salons du livre, discutais avec de nombreux auteurs. Certains avaient été auto-édités avant d'être publiés par des maisons traditionnelles et témoignaient du formidable tremplin que cette aventure avait été. D'autres avaient même refusé des propositions de maison traditionnelle, tant ils se trouvaient bien dans leur routine d'auto-édité !
Une auteure de ma région, Céline Spreux, avait édité son premier roman "Entrez dans la transe" grâce à Book on Demand. Nous avons échangé sur l'écriture et l'auto-édition. Je crois que c'est à ce moment-là que je me suis dit : cette nouvelle possibilité est peut-être faite pour moi...
Deux à trois mois ont encore été nécessaires à ma prise de décision ( je ne suis pas de nature fonceuse, je réfléchis toujours avant de m'engager, je pèse le pour et le contre à chaque fois qu'un choix s'offre à moi). Finalement, j'ai décidé de me lancer ! Mon premier roman, "L'enquête de Lisa", sera disponible à compter du 3 juin sur le site d'Amazon ! C'est un mélange d'appréhension et d'excitation que l'on ressent à l'approche de la sortie de son premier roman ! Mais aussi l'intuition d'avoir fait le bon choix.

Je vous donne le lien de mon roman ci-après :





Voilà donc pourquoi je peux affirmer aujourd'hui qu'il ne faut jamais dire jamais !

Et vous, êtes-vous passé(e) par la case Auto-édition ? Ou si vous commencez seulement à écrire, avez-vous réfléchi à l'après ?
Dites-moi tout en commentaire !

Sur ce, je vous souhaite une excellente journée ! 

A bientôt !

1 commentaire:

TNK a dit…

Eh bien chère Myriam, je dirai que nous avons un point commun : un manuscrit envoyé aux Nouvelles Plumes (pour moi, le premier envoi a eu lieu - oh coïncidence - le 29 mai 2018 !), de bonnes évals mais... un refus à l'arrivée.

Les bonnes évals m'ayant convaincu que mon texte avait malgré tout un intérêt, autoédition me voilà !

J'espère que mon premier roman sortira sous peu, en papier comme en numérique. L'aventure commencera alors vraiment !

Ah au fait, précise bien sur ton blog - qui doit être suivi par d'autres auteurs désireux de s'autoéditer - de ne pas oublier le dépôt légal de leur texte, si ce dernier est disponible en papier (même en impression à la demande).